Conférence du Durban Sida: Lactualité
de cet été en Afrique du Sud, aura été marqué par la conférence à Durban sur le
Sida. LONU, qui sest fixé trois grandes priorités sanitaires (Sida,
Tuberculose et paludisme), entend bien atteindre ses objectifs, à savoir réduire de 25 %
le nombre de jeunes infectés par le VIH /sida dici dix ans.
La 13e conférence Internationale sur le Sida (9 au 14 juillet) sest
déroulée très symboliquement, pour la première fois, sur le continent africain qui est
détenteur du sinistre record davoir les deux tiers de sa population touchée par le
phénomène (34,3 millions de personne). Et plus particulièrement en Afrique du Sud, ou
vivent le plus grand nombre de personne séropositives (4,2 millions de personnes).
Excessivement médiatisée, cette conférence se révèle être un succès, ne serait
ce que pour avoir ouvert les yeux du monde sur la situation africaine, et davoir
crié plus fort la sordide injustice concernant les traitements en cours (quasi inexistant
en Afrique).
Nelson Mandela dira, par la suite quenfin, le succès de Durban a permis
" de passer de la rhétorique à laction ". Pour cela, le
président de la Banque Mondiale a mis dans la balance 1 à 2 milliards de dollars pour
que cesse la pandémie et quun travail de prévention soit effectif en Afrique.
La clef de voûte reste cependant laccès aux traitements pour lAfrique.
Sur le plan internationale, la diminution des prix des médicaments actifs de qualité
apparaît plus que nécessaire et certain grands laboratoires ont commencé a mettre en
place des plans financiers.
Seul ombre au tableau, le discours de Thabo Mbeki doutant que le VIH soit la cause du
Sida. Et comment comprendre quil faille encore rajouter des preuves aux preuves
scientifiques maintes fois établies ? Alors, peut-être sagit-il pour la jeune
démocratie sud africaine de se cacher derrière des prétextes pour masquer les
carences de létat à fournir à sa population des traitements convenables.
LAfrique du Sud tient dans ce cheval de bataille et Thabo Mbeki également, un moyen
de changer son image et de lutter pour une cause qui la touche de plein fouet. La position
du président refusant au nom de la toxicité les médicaments antirétroviraux à sa
population restent donc inacceptable.
Les attaques que le président a subis récemment, nont pas apporté plus de
réponses à son discours. |