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Amanza |
 Amanza
présente aujourd'hui un voyage peu ordinaire, un voyage au coeur de l'Afrique du Sud,
comme personne n'en a jamais fait. Diepkloof, une zozo (cabane), une personne Marianne que
rien ne prédestinait à priori à vivre là, dans le coeur de Soweto la noire. Plus qu'un
témoignage unique, Marianne présente une reflexion sur la mutation post apartheid de la
plus grande town ship sud-africaine, et sur le sens de l'identité des habitants de
Soweto.De ma rencontre avec Marianne,
je ne regrette qu'une chose, c'est qu'elle ne se soit pas faite sur le terrain. Et parce
qu'il est de ces voyages dont on ne revient pas, quand certains se perdent en Inde ou au
fond d'une mégalopole envahissante, il faut aller à Soweto pour comprendre l'Afrique du
Sud dans sa diversité, dans sa beauté, sa laideur. Soweto, south, western
township, Diepkloof, zone 4, des mois, les mines d'or, la misère, le
chômage, l'alcool, la violence, le manque d'éducation, l'annihilation de l'identité et
de la culture des ethnies, la faim, la peur et pourtant la vie.
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A
la une : SOWETO |
 Retour
de Voyage:
"Il y a deux ans que je suis rentrée de mon dernier séjour RAS. En effet,
j'ai effectué de nombreux voyages dans ce pays depuis 1994.Mais avant d'être une "voyageuse", j'exerce comme infirmière. Je
travaille actuellement dans un service de psychiatrie pour adulte dans la région
parisienne".
"Plusieurs aller-retours, donc, entre Paris et Johannesburg, la capitale économique
d'Afrique du Sud. Il s'est trouvé qu'au préalable, j'avais fait la connaissance d'un
étudiant sud africain, [...] Eddy issu de Soweto.
Cette chance, je la dois pour beaucoup, au contexte historique de démocratisation du
pays, dont les prolongements, depuis les premières élections libres en avril 1994, ont
marqués un incontestable changement, au niveau de la vie quotidienne des sud africains
dans leurs ensembles".
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