"L'Afrique australe version
française: Une approche vivante et très documentée d'une Afrique
extrême"
Amanza est consacré comme le site
du mois dans le magasine Géo (avril, p174 !).
Merci à Marie Juliet de nous permettre de sortir l'espace d'un
instant d'Internet et de nous offrir un regard critique avisé sur
Amanza !
Toujours à la Une: Une marmotte en Namibie
Amanza est heureux de vous présenter
aujourd'hui une voyageuse, une vraie, Catherine
(alias Marmotus sur Ciao!). Nous la remercions d'avoir non seulement
acceptée de nous présenter ses photos... assez fabuleuses, faut-il
le dire? mais aussi de nous offrir sa vision de la Namibie, un pays
qu'elle a parcouru en juin 2000 répondant à l'appel d'un désert
hors du commun, de grands espaces vierges et peu médiatisés, de
parcs animaliers extraordinaires et peu fréquentés. Merci
Catherine !
Chargée de communication, voyageuse
au long court, Bretonne au berceau, parisienne par goût, Berlinoise
d'adoption, Catherine nous offre son regard sur la Namibie. Un regard
riche, celui d'une baroudeuse devant l'éternel qui sourit face aux
abonnées des hôtels-club " puisqu'
ils collectionnent les pays comme des timbres, se gausse de ceux qui disent
aisément "J'ai déjà fait
le Sénégal, la République Dominicaine, la Tunisie" alors que
le séjour se résume à une virée bien escortée en 4x4 dans un parc
animalier ou à 3m2... "
Voyageuse
en "groles" de rando, sac à dos, vol sec et
guides Lonely Planet ou Footprint, notre Marmotte australe n'attends
rien de particulier d'un pays, mais prends tout ce qu'il lui
offre.
Des Altiplano Boliviens à
l'Amazonie, de la découverte d'un monde merveilleux à la rencontre
avec ses habitants, de la majesté des monuments à l'Histoire, Catherine
aime la vie de routard. "Les
bus locaux, les petits hôtels, le resto du coin. Et ce n'est pas tant
dans un souci d'économiser de l'argent que dans le plaisir d'une
autre façon de voyager avec simplicité, authenticité, débrouillardise
et surtout indépendance ! Ceci comprend fatalement des désagréments: imprévus, fatigue des transports de 17 h, pannes, inconfort, froid,
énervement... qui se transforment en souvenirs épiques et rares.
Quand le bus tombe en rade quelques heures en face du plus beau
panorama sur le Lac Titicaca ou quand le pneu de la voiture crève à
proximité d'une bande de lions et que la seule aire grillagée
d'Etosha est à 50 mètres".
Ton
regard sur la Namibie? Du
sud au nord, c'est l'émerveillement !
Le choc en Namibie a été
avant tout la faune et les paysages. Contrairement au Kenya, nous étions
libres de circuler dans notre petite voiture de location. Nous
roulions des heures sans croiser d'être humain dans des immensités
dignes des grands horizons américains. Et il
faut aimer la nature et la solitude car 1,5 fois la France, la Namibie
ne compte qu' 1,5 millions d'habitants !
Notre isolement était total puisque nous campions souvent dans des
aires désertes et ne pouvions capter la radio que fort rarement. Nous
étions alors amusés par les dialectes khoisan caractérisés par
divers claquements de langue qui nous parvenaient aux oreilles.
Pour rebondir sur l'hébergement:
les terrains de camping sont très propres, les places toutes équipées
de barbecues (le braai). Les lodges vous accueillent un peu partout
mais les prix sont assez élevés.
Dans les parcs nationaux, les tarifs sont assez élevés car on paie
à l'emplacement, ( plus de 15 euro pour une petite tente). Même s'il
est difficile d'obtenir des réservations ou que tout est
"full", on trouve toujours des places en s'imposant à
l'entrée comme au Waterberg. A Etosha, en téléphonant sur place, on
obtient facilement des résas avec possibilité de prolonger sur
place.
Quoi qu'il en soit, ne venez pas en Namibie pour sa gastronomie ! Peu
de légumes, immenses T-Bones avec frites. Les boissons sont très bon
marché. La viande est une institution et vous pourrez déguster de
l'autruche, du biltong (saucisse sèche), du kudu etc
[Suite]
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