* Les Écrivains Sud Africains:
John Ronald Reuel Tolkien
Alan Paton
Nadine Gordimer
Masizi Kunene
André Brinks
John Maxwell Coetzee
Wally Mongane Serote
Njabulo Ndebele
John Ronald Reuel Tolkien: Auteur, entre autre du
"Seigneur des anneaux".
Si Tolkien n'est pas le plus Sud Africain des écrivains, il n'en
demeure pas moins qu'il est né en 1892 à Bloemfontein où ses
parents avaient déménagé d'Angleterre pour des raisons
professionnelles (son père est employé de banque). Leur vie en
Afrique du Sud sera relativement courte, mais il est de bon ton de
rappeler que Tolkien a commencé à écrire à l'adolescence et que
les paysages et le monde imaginaire
qu'il a crée pourraient être inspirés
de cette partie de sa vie passé dans la région de Bloemfontein (Le
Royaume de Mordor est un site sec, nu, étouffant tel que les paysages
de ce coin d'Afrique Du Sud).
Rentrant en Angleterre après la mort de son père, le jeune Tolkien
découvre ses talents linguistiques. Diplômé d'Oxford, il consacre
alors sa vie à son travail d'enseignant et se révéle l'un des meilleurs
spécialistes de philologie du monde.
En parallèle à sa carrière, il écrit un grand cycle de mythes et
légendes situées dans un monde imaginaire appelé "Terres du
milieu".
Il a quatre enfants, pour qui il écrit d'abord "Bilbo le Hobbit" en
1936. Cet ouvrage publié devient aussitôt un succès énorme, si bien que
son éditeur réclame une suite. Tolkien va travailler 14 ans à l'élaboration
de cette suite, "Le Seigneur des Anneaux", dont le premier tome ne
paraitra
qu'en 1954, et qui remportera un succès phénoménal dans tous les
pays. Tolkien prend sa retraite à Bournemouth, où sa femme meurt en
1971 et où lui même, décéde le 2 septembre 1973, laissant à son
fils Christopher la tâche gigantesque mais passionnante de publier,
notamment sous la forme d'un récit suivi et cohérent (Le
Silmarillion), la masse énorme de manuscrits qu'il a accumulé
tout au long de sa vie.
Alan Paton:
Né en 1903 à Pietermaritzburg et décédé en 1988.
Alan Paton a consacré 15 ans de sa vie à diriger une institution
pour jeunes délinquants noirs, le "Diepkloof Reformatory" et tout
autant d'années au Parti Libéral dont il fut le co-fondateur et le
président.
Célèbre pour son premier roman,
"Pleure, ô pays bien-aimé", 1948 (Adapté au cinéma en
1951 par Zoltan Korda et en 1998 par Darrell James Roodt), il a évoqué
la dure réalité politique et humaine de l’Afrique du Sud dans une
série de récits : "Too Late the Phalarope", 1953 ;
"Debbie Go Home" en 1961; "Instruments of Thy
Peace" en 1968 ; "Ah, but Your Land is Beautiful"
en 1981.
Il également donné deux biographies : "South African
Tragedy : the Life and Times of Joan Hofmeyr" en 1965 et
"Apartheid and the Archbishop The Life of Geoffrey Clayton, 1973".
Un recueil de poèmes, conférences
et nouvelles : "Knocking on the Door : Shorter Writings"
en 1975.
Après avoir évoqué sa première femme disparue en 1967
dans "Kontakion For You Departed" en 1969, il a publié deux
volumes autobiographiques : "Towards the Mountain" en
1980 et "Journey Continued", en 1988.
Nadine Gordimer: Commandeur
de l'Ordre des Arts et des Lettres (France).
Prix Nobel de Littérature en 1991
Née le 20 novembre 1923 à Springs, petite ville minière proche de
Johannesburg, de parents immigrants juifs. Elle connut une enfance et
une adolescence privilégiée dans l’environnement protégé de la
minorité blanche. Elle a commencé à écrire à l’âge de 9 ans.
Sa première nouvelle est éditée lorsqu’elle a 14 ans et dès sa
vingtième année ses écrits apparaissent dans des magazines locaux.
En 1951, le magazine littéraire "New Yorker" publie la première
d’une longue série de ses nouvelles.
Depuis, ont été édités treize
romans, quelque deux cents nouvelles
et plusieurs recueils d’essais et textes
critiques.
Son œuvre est traduite dans plus de trente langues.
Son engagement et sa réflexion contre l'apartheid en ont fait un
auteur singulier, décrivant avec justesse la prise de conscience
progressive de certains blancs libéraux et leurs efforts pour agir
avec les mouvements de refus qui se mettent en place ("Un monde
d'étrangers" en 1958).
Son engagement devenant de plus en plus
fort, elle va dans sa fiction, abolir les barrières et créer des
personnages blancs gênés par une culpabilité diffuse ("Le
conservateur" en 1974) et noirs ou métis indépendants et
réformateurs ("A Guest of Honour" en 1970, "Histoire
de mon fils" en 1990).
Avant les politologues, Nadine Gordimer a
envisagé l'après apartheid et un inquiétant renversement des rôles
de bourreaux victimes dans "July" en 1981 ou une évolution
plus harmonieuse avec "Un caprice de la nature" en 1987. Son
courage réside dans cette réflexion là, exigeante et pragmatique,
sensible aux émotions et à la vulnérabilité des individus forcés
à des choix politiques, mais aussi impitoyable dans la peinture des faux
semblants de la bonne ou mauvaise conscience de chacun.
Refusant
l'exil et résolument enracinée en terre Africaine, Nadine Gordimer a
fait le choix de célébrer la richesse humaine et la beauté de
l'Afrique du Sud à son juste niveau.
C'est la qualité de cette
écriture militante qui lui vaudra le Prix Nobel de
Littérature.
Masizi Kunene:
Né
à Durban en 1930, Masizi Kunene est initié des son enfance aux
traditions de l'oralité Zouloue.
Il a étudié à
l’université du Natal avant de s’exiler en 1959.
Il poursuit alors ses recherches à Londres, où il a présenté une
thèse de doctorat traitant de la tradition orale zouloue et de son évolution.
Membre fondateur du Mouvement anti-apartheid en Angleterre, en 1962,
il devient le délégué de l’ANC pour l’Europe et les USA, puis
en 1972, son responsable financier.
Il enseigne les langues et la littérature
africaines au Lesotho, à Londres et à Los Angeles avant de revenir
en 1993 enseigner à l’université de Durban. En dépit de ses
activités multiples, il est parvenu à poursuivre son travail de poète,
avec une œuvre aussi riche qu’immense, puisque certaines de ses épopées
comptent plus de 16 000 vers. (Beaucoup d’œuvres n’ont pas encore
été publiées).
Il a ainsi composé en zoulou, puis traduit en anglais : "Zulu
Poems" en 1970 ; "Emperor Chaka the Great", a Zulu
Epic en 1979 ; "Anthem of the Decades", a Zulu Epic
dedicated to the Women of Africa en 1981 ; "Les Ancêtres et
la montagne sacrée" en 1982 ; "Amalokotho kaNomkhubulwane"
en 1996 ; "Izigigaba nezigameko zomhlaba" en 1996.
Par l’ampleur de sa
vision, par un ressourcement permanent à l’oralité des ancêtres
qui lui permettent de prendre la distance nécessaire, il a su
transcender et dépasser la situation qui a été infligée à son
peuple par l’histoire. On ne saurait le définir comme “ un poète
zoulou ”, appellation qu’il déteste, même s’il est toujours le
gardien vigilant d’une mémoire collective. Son message frappe aussi
par son universalité.
C’est ce recours permanent à sa propre
culture, la confiance illimitée qu’il lui accorde qui expliquent
cette familiarité avec la nature, avec le cosmos, les forces vitales,
les divinités de son panthéon, et l’univers infini des ancêtres.
Avec un doux entêtement, avec la grande patience des visionnaires,
Kunene ne cesse de pousser les lourdes portes qui mènent à ce monde
de symboles et de spiritualité qui sommeille en nous, mais qui ne
demande qu’à se réveiller.
André Brinks:
Ne à Vrede dans l'État libre d'Orange en 1935, André Brinks
descend d'une famille danoise et hollandaise installée en Afrique Du
Sud au 18ème siècle. Son enfance et adolescence se déroulent dans le
milieu très fermé et conservateur des "Afrikaners de province", et
André Brinks comme son père, juge, fréquente l'église austère
calviniste et appartient au mouvement de la jeunesse proche du
Broederbond.
Étudiant en lettres à
l'université de Porchefstroom au Transvaal (même Université que de
Klerk), en 1959 il vient en France poursuivre sa formation à la
Sorbonne et les deux années qu'il passera à Paris vont radicalement
faire s'effondrer ses convictions et certitudes. Il vivra aussi dans
son exil le massacre de Sharpeville en 1960 et aura ses mots: “ Je
suis né sur un banc du Luxembourg, à Paris, au début du printemps
1960 ”.
De retour en Afrique du Sud, il devient un des principaux représentants
des "Sestigers", la nouvelle génération d'écrivains afrikaners qui se
révoltent avant tout contre les thèmes et les structures éculés du
roman de langue afrikaans.
Mais cela les amène bien sur à se heurter
à la plupart des valeurs religieuses et morales de la tradition
afrikaner. La contestation va vite s'étendre au champ politique.
En
1967, André Brink revient à Paris, définitivement, croit-il. Mais
les événements de mai 68 l’amènent à une nouvelle réflexion sur
la nécessité pour un individu et un écrivain d'assumer ses
responsabilités dans sa société. Il rentre en Afrique du Sud, et
s'engage résolument dans la lutte contre l'apartheid.
En 1974, son
roman "Au plus noir de la nuit" est interdit pour
pornographie. Une des conséquences de cette interdiction, c'est qu'il
traduit lui-même son roman en anglais pour trouver à l'étranger
l'audience qu'on lui refuse dans son pays. C’est le début de la
reconnaissance internationale.
Outre de très
nombreuses traductions, en afrikaans, anglais, français, espagnol,
allemand, André Brink a publié en afrikaans une quarantaine de
livres, dont certains non traduits en français : romans (Lobola
vir die Lewe, 1962 ; Orgie, 1965 ; Miskien nooit, 1967), pièces
de théâtre (Bagasic, 1965 ; Elders mooiveer en warm, 1965 ;
Pavane, 1974), critique littéraire (Aspekte van die nuwe prosa, 1967 ;
Aspekte van die nuwe drama, 1975 ; Vertelkunde, 1986), récits de
voyage (Potpourri, 1962 ; Olé, 1965 ; Midi, 1969 ;
Latynse reise, 1991), photographie (Portret van die vrou as ’n meise,
1974), humour (Malstories, 1984).
Dans ses titres phares, on peut citer "L’Ambassadeur" en
1964 ; "Au plus noir de la nuit" en 1973 ; "Un instant
dans le vent en 1976 ; "Rumeurs de pluie" en 1978; "Une
saison Blanche et Sèche" en 1979; "Un turbulent
silence" en 1982; "Sur un banc du Luxembourg" en 1982;
"État d'urgence" en 1987; "Adamastor" en 1993;
"Tout au contraire" en 1994; "Les imaginations du
sable" en 1995; "Retour au Luxembourg" en 1998;
"Le vallon du Diable" en 2000; "Les droits du
désir" en 2000; "Au-delà du silence" en 2002. Il a
aussi écrit pour le cinéma (Un saison blanche et sèche a été
adapté au cinéma en 1989) et la télévision.
Il retranscrit dans ses
ouvrages son attachement très fort à l'Afrique Du Sud, ses luttes et
sa "renaissance", prise de conscience bouleversante de la
situation politique de son pays.
John Maxwell Coetzee: Récompensé deux fois par Booker
Prize
Prix Nobel de Littérature en 2003
Né en 1940 au Cap, John Coetzee est
à la fois d'ascendance Boer
et Anglaise. Ayant été scolarisé en Angleterre, sa première langue
est l'anglais et dans les années 60, Coetzee réside en Angleterre où
il travaille comme programmateur pour IBM.
Exilé aux
États Unis, il suit des études
d’histoire de la littérature et enseigne la littérature et l'anglais à
la "State University of New York" à Buffalo jusqu’en 1983. Il
quittera les États Unis contraint, à la suite de sa participation dans
une manifestation contre la guerre du VietNam.
En 1984, Coetzee obtient une chaire de professeur de littérature
anglaise à l’Université du Cap, il revient alors en Afrique Du
Sud malgré les difficultés et les incertitudes. Migrant dans l'âme,
il s'expatrie en 2002 en Australie où il est rattaché à
l'Université d'Adélaïde. Depuis 2002 il est aussi "Distinguished
Service Professor" à l'Université de Chicago.
Coetzee
commença sa carrière de romancier en 1974 et acquit une renommée
internationale en 1980 grâce au roman "Waiting for the
Barbarians" ("En attendant les barbares", 1982). Il reçoit
le Booker Prize anglais pour "Life and Times of Michael K"
en 1983 ("Michael K., sa vie, son temps", 1985).
Après
la «modernisation» de Robinson Crusoë dans son roman "Foe," 1986, Coetzee repart en Afrique du Sud avec "Age of Iron",
1990 (L’âge de fer, 1992).
En 1999, Coetzee est le premier écrivain
à recevoir une deuxième fois le "Booker Prize", cette fois pour son
roman "Disgrace" (Disgrâce, 2001) où l’action, tout
comme dans "In the Heart of the Country", 1977 (Au cœur de
ce pays, 1977), se déroule dans une ferme isolée d’Afrique du Sud.
Les
idées et les comportements issus de l’apartheid, mais qui selon
l’auteur peuvent se développer n’importe où, constituent un thème
fondamental dans les romans de Coetzee. Ses plongées dans les
méandres de l'âme humaine et les égarements de la société
contemporaine lui valent la consécration ultime d'un Prix Nobel de
Littérature en 2003.
Coetzee refuse d’être enfermé, comme certains romanciers de son
pays, dans l’examen direct et réaliste des conflits nés de
l’apartheid.
Il se définit comme "écrivain occidental vivant
en Afrique du Sud". Ses récits sont en dehors de l’histoire ou
de toute réflexion dialectique. Chaque livre subvertit d’une façon
différente le genre romanesque qu’il emprunte. Avec la précision
et l’absence de distance d’un journal de bord ou la narration
d’un cauchemar, chaque protagoniste explore les modalités de la
survie individuelle dans un monde où le pouvoir a détruit le sens
des mots, donc toute possibilité de dialogue. Cet ordre violent isole
chacun dans un soliloque, une attente sans but. Le lecteur est pris de
malaise dans la mesure où il s’identifie à ces personnages épris
de culpabilité, stériles, fascinés par les corps souffrants et les
abris-tombeaux.
Avec son humour sombre, sa maîtrise des ambiguïtés de la langue et
des symboles, il est un narrateur virtuose, explicite et ironique à
la fois. Il sait dire les paysages durs qu’il aime, mais aussi la
mauvaise foi et les angoisses des maîtres du langage, qu’ils soient
représentants du pouvoir ou la conscience libérale.
Son œuvre ne
traite pas directement des tensions de l’Afrique du Sud de
l’apartheid, mais ses visions, comme des cauchemars glacés, disent
l’humiliation, les nerfs à vif, l’impossibilité d’un contact
avec l’autre qui ne soit viol ou violence.
C'est en Sud Africain qu’il enrichit le roman contemporain en
donnant une lecture post-coloniale et post-moderne du monde.
Wally Mongane Serote:
Né à dans le township de Sophiatown, Johannesburg, Transvaal en
1944, Wally Mongane Serote est un des rares écrivains noirs Sud
Africain reconnu pour son talent littéraire sur la scène
Internationale.
Grandissant à
Alexandra, autre township, réservoir de main d'œuvre de Jo'Burg,
lieu de toutes les misères, de toutes
les violences, de toutes les répressions, Wally Mongane Serote devient partisan du mouvement de la Conscience noire (au même titre que
Steeve Biko), dans les années 65.
Il est arrêté en juin 1969 aux termes de la loi sur le terrorisme et
passe neuf mois en isolement total avant d'être libéré
sans inculpation.
En 1974, il émigre aux États-Unis, et
obtient un diplôme de filmologie à l’université de Columbia,
puis, en 1977, il s’installe au Botswana et fonde le groupe culturel
"Medu Arts Ensemble".
Quelques années plus tard, il travaille au département
d’art et de culture au bureau londonien de l’ANC.
Il est
actuellement député et président de la commission pour les Arts, la
Culture, la Langue, la Science et la Technologie ainsi que chef du
service des arts et de la culture de l’ANC à Johannesburg.
Sa poésie
a joué un rôle primordial dans la renaissance de l’écriture noire
dans les années soixante-dix (Yakhal’Inkomo, 1972 ; Tsetlo,
1974 ; No Baby Must Weep, 1975 ; Behold Mama, Flowers, 1978 ;
Selected Poems, 1982 ; The Nights Keeps Winking, 1982 ; A
Tough Tale, 1987 ; Third World Express, 1992 ; Come and Hope
with Me, 1994).
Il a également publié un recueil d’essai (On the
Horizon, 1990) et un roman "Alexandra, mon amour, ma
colère" en 1981.
Njabulo Ndebele:
Né
dans le Township de "Western Native" à Johannesburg en 1948, année ou
les partisans de l'apartheid ont pris le pouvoir, Njabulo Ndebele est diplômé
de l'Université du Botswana, Lesotho et Swaziland et des
Universités de Cambridge et Denvers où il a été enseignant.
Vice-chancelier de
l’université du Lesotho jusqu’en 1990, après une longe absence,
il retourne en Afrique du Sud où il occupe des postes importants dans
différentes universités avant d’être nommé recteur et
vice-chancelier de l’université du Cap en 2000. Président de l’Union
des écrivains sud-africains (COSAW) créée en 1988, il fut d’abord
l’une des figures de proue de la renaissance poétique des années
1970, inspirée du mouvement culturel et politique de la Conscience
noire.
En 1973, il publie sur la poésie engagée, une étude révolutionnaire
au titre révélateur : "Artistic and Political Mirage",
où il appelle de ses vœux une littérature préférant l’analyse
aux slogans et aux stéréotypes.
Depuis, il n’a cessé d’approfondir sa réflexion, tout en
donnant, avec "Fools" paru en 1983, une illustration
magistrale de ses thèses, rassemblées en 1991 sous le titre "Rediscovery
of the Ordinary: Essays on South African Literature and Culture".
Il a également publié des poèmes dans diverses revues et un conte
pour enfants ("Bonolo and the Peach-tree", 1992).
Conclusion:
219 écrivains sud-africains sont répertoriés sur le
site de la Librairie Compagnie (Paris) qui propose un dossier
bio et bibliographique complet sur la littérature du pays.
" La littérature
sud-africaine forme un tout", disait Nadine Gordimer, "Noire et blanche à la
fois". Pour vous en rendre compte, ce dossier est précieux. Les livres
peuvent être commandés en ligne sur le même site.
La Librairie Compagnie
58, rue des Écoles, 75005 Paris
libcompagnie@wanadoo.fr
[Suite...]
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